Algérie. Une équipe de chercheurs vient de trouver le
remède miracle pour soigner la grippe porcine. Un
vaccin à base…
… d’algues marines…
Rappel ! Mohamed Gharbi moudjahid, Patriote et combattant des deux guerres, contre la France et contre le terrorisme islamiste, est toujours condamné à mort par la justice du pays qu’il a contribué à libérer. Pourquoi faire ce rappel ? Parce que dans ce pays, comme à l’accoutumée, passé les premiers moments de mobilisation, la «fièvre» retombe et nous nous acclimatons avec l’innommable, avec l’ignoble. Ce motif aurait dû suffire au rappel. Pourtant, il est une autre raison au retour sur l’affaire Gharbi. Une raison dramatique. Hier, presque en entrefilet dans les rares journaux qui se font encore l’écho de la situation sécuritaire et qui n’accompagnent pas de leurs violons l’ode forcée à la paix décrétée par le régime, nous apprenions l’assassinat par un groupe de tangos, à Skikda, du Patriote Rabah Bousenane. Un combattant qui a pris les armes contre les groupes islamistes dès 1993. Assis paisiblement à la terrasse d’un café de son village, en compagnie d’amis, ce héros a été froidement tué par «les frères des montagnes». Il avait 58 ans. Dont une bonne partie consacrée à la chasse à la vermine verte. Les barbus ne se trompent jamais de moment. Ils ont une notion très pointue du timing et savent trouver le «bon». Dans cette contrée où la justice condamne à mort un moudjahid et un Patriote, le terrorisme ne peut plus se contenter de voir les chefs patriotes, les Patriotes et les combattants de la démocratie se faire embarquer, condamner et croupir en prison. Le terrorisme pousse son avantage. Il donne un coup de main à la justice tchadorisée, fait l’économie d’un procès ou d’une condamnation et assassine en direct-live, sur la place publique. Et le terrorisme a raison de procéder ainsi. Il est en guerre. Il ne s’en cache pas. Il ne s’en est jamais caché. Alors pourquoi bouderait-il la possibilité qui lui est offerte en quasi impunité de trucider du Patriote ? En fait, le jour même où la sentence de mort à l’encontre de Mohamed Gharbi était prononcée, Rabah Bousenane venait, lui aussi, de se voir condamner à mourir. La première sentence a été prononcée par la justice. La seconde exécutée par les tangos. Je ne vois aucune différence entre les deux. Et je fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.
www.tacervellesarrete.blogspot.com
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